vendredi 2 septembre 2011

Ouverture du blog.

Et pour l'initier avec un minimum de contenu, un petit recap des principaux événements sur 2011.

jeudi 1 septembre 2011

UTMB

Ultra Trail du Mont Blanc 170km - 9700 mD


Malheureusement, pas de grand récit épique pour cet UTMB que je n’ai pu achever.
Quelques explications tout de même.
   
La météo n’aura pas été clémente cette année ce qui contraindra l’organisation à décaler le départ à 23h30 pour ne pas suivre la dépression. Nous partirons malgré tout sous la pluie.
Comme d’habitude je me présente tardivement sur la ligne de départ et je vais cravacher tout le début de course pour remonter la file des coureurs et me positionner dans mon groupe de niveau.
Ce sera sans doute cela qui me coutera ma course. En effet j’ai dû prendre de nombreuses prises de risque sur les dépassements effectués de nuit sur sol très glissant et je vais me tordre plusieurs fois les chevilles.
Au final dès les Contamines je sens que la cheville gauche c’est abimée et que les chocs remontent dorénavant dans les genoux.
Bêtement je ne m’en occupe pas immédiatement trop content d’avoir enfin pu me positionner dans mon groupe de niveau. La montée du col du bonhomme se passe bien hormis pour ce qui est du froid mordant.
N’ayant pas pris le temps de sortir mes gants chauds c’est les doigts quasi gelés que je parviendrai au sommet.

C’est dès la redescente vers les Chapieux que vont commencer les difficultés car en effet je ne peux déjà plus courir en descente et les douleurs vont continuer à s’intensifier jusqu’à ne plus pouvoir courir du tout.
Les passages du col de la Seigne et le chemin Maison Vielle dans une mini tempête de neige resteront mémorables.

La redescente vers Courmayeur sera une vraie épreuve et je me mets à implorer comme un cadeau d’anniversaire de pouvoir repartir de Courmayeur.
Mon vœux sera exaucé par les kinés sur place qui m’expliquent que mon péroné s’est déplacé ce qui aura occasionné une tendinite du FLT. Ils me strappent le genou et me laissent repartir.
C’est là que je commets ma deuxième erreur ne pas m’occuper de ma cheville qui a ce moment là semblait moins douloureuse.
Le miracle aura été de courte durée et dès le refuge de Bertonne, le strap se décolle et la douleur revient encore plus vive qu’avant. La cheville est elle aussi de plus en plus douloureuse. Les autres trailleurs me voyant clopiner me conseillent de redescendre à Courmayeur mais à quoi bon ? On ne fait pas demi-tour en course…
Je poursuis donc jusqu’à Bonatti et c’est finalement dans la redescendre vers Arnuva qui va me prendre plusieurs heures que je comprends que c’est la fin de l’aventure.


Je prendrais quand même le temps de me restaurer et de passer quelques coups de téléphone pour chercher un soutient moral, mais à froid la douleur dans la cheville n’en sera que plus vive.
Je suis contraint de renoncer.

Résultat :
    Abandon au 95eme kilomètre après 20 heures de course.


Pour le mot de la fin, RDV l'année prochaine! Je reviendrai plus fort pas pour battre un chrono mais pour accomplir une victoire sur moi même en finissant cet ultra sans blessure et dans le respect de mon corps.

Via Romana


Trail Via Romana 62 km - 4500 M D+


Nous voila en route pour le petit village de Carpineto pour nous présenter au retrait des dossards de la Via Romana ou nous nous alignons sur le 62 kilomètres qui affiche fièrement à la façon Corse ses 4500 mètres de dénivelé positif et négatif. 
Ayant quitté le bord de mer et la canicule quelques heures plus tôt nous sommes frappé par l'humidité qui croît à mesure que nous grimpons dans les montagnes. Tout est très vert et la nature dense. Au détour d'un dernier virage, se dessine enfin le village de Carpineto perdu en plein milieu des montagnes et construit tout en longueur le long d'une ligne de crête.
Cette vision magique sera renforcée en s’approchant par les chants traditionnels Corse qui s'élèvent des stands de la course.  L'ambiance est grandiose!
Une fois les dossards retirés nous allons installer les tentes pour la nuit sur le camping improvisé pour la course. Il s'agit d'une petite aire d'herbes sauvages défrichée de peu située au fin fond du village derrière le cimetière. Elle n'offre que peu de place mais suffisamment cependant pour accueillir le peu de coureur qui ne sont pas locaux.
Après nous être restaurés et avoir trinqué à la Pietra (fameuse bière locale bien connue de toute personne ayant arpenté un jour les sentiers du GR20)  offerte dans le sac d'accueil de la course nous ne tardons pas à aller nous coucher.
Le départ de la course étant fixé à 6h30 nous convenons d'un réveil à 4h30. La nuit est courte d'autant que réveillé à 1h30 par un besoin pressant je ne parviendrai pas à me rendormir jusqu'au levé. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres cela permettra à Jean-Luc mon compagnon de tente jusqu'alors privé de sommeil par mes ronflements de bénéficier de quelques heures d'accalmie salvatrices.
Quand le réveille sonne enfin c'est un brin moulu que je m'extirpe de la tente. Commence alors le traditionnel rituel des préparations d'avant course.
Lorsque nous nous installons pour prendre notre petit déjeuné, la sono de l'organisation entonne déjà les traditionnels chants Corse qui nous retransporterons instantanément dans l’ambiance.
Je laisse Jean-Luc et Mickael en tête devant la ligne de départ et vais sagement me positionner en milieu de peloton pour ne pas me laisser piéger par le rythme des coureurs du 40 qui s'élanceront en même temps que nous.
Quand 6h30 sonne enfin, je m'élance doucement sachant que la pente raide dans laquelle est donné le départ va continuer ainsi sans interruption jusqu'au premier col 250 mètres plus haut.
La course va enchainer les passages en sous-bois avec des traversées de villages plus pittoresques et magnifiques les uns que les autres et où nous sommes accueillis comme des héros par les villageois. Cela n'étant pas coutume en Corse nous en sortirons d'autant plus grandis!
Le tracé de la course nous emmènera même le temps d'un ravitaillement aux Eaux d'Orezza eau minérale locale. 

On regrettera que l'usine de fabrication de la Pietra soit basée plus loin aux alentours de Bastia ;p.
Je surveille ma progression au GPS l'allure est régulière et je tiens l'objectif que je me suis fixé  à savoir franchir la ligne en 9h ce qui devrait me permettre de ne pas me mettre dans le rouge et de profiter au maximum.
A 10 heure au 25eme kilomètre le soleil commence à percer et la température monte très rapidement, je dépasserai Jean-Luc visiblement en difficulté peu de temps plus tard.
Arrivé à La Porta au 40eme kilomètre je me sens bien et m'élance dans la monté sans perdre trop temps au ravitaillement.
Elle s'avérera en définitive beaucoup moins raide que prévu mais s'éternisera sur une bonne dizaine de kilomètres. Quand je parviens finalement en haut c'est le brouillard qui m'accueille et la température chute brutalement. Je ne m'attarde donc pas au ravitaillement pour rester chaud et m'élance dans un superbe passage de crête descendant.
Croyant enfin avoir passé toutes les difficultés l'effet conjugué de la fatigue accumulée et d'une nouvelle monté de 200 mètres à franchir entame sérieusement mon moral... Il reviendra cependant au beau fixe une fois ce petit imprévu dépassé et c'est bien mentalement que je m'élance dans la redescente finale vers Carpineto. Mes forces sont toujours bien vives et je parviens à maintenir un rythme soutenu jusqu'à l'épreuve finale, les deux derniers kilomètres en montée vers la ligne d'arrivée. Ils vont être longs, très longs et ce n'est qu'à quelques centaines de mètres du bout que se profile enfin le cloché de l'église. Cette vision salvatrice me redonne les forces nécessaires pour forcer le pas et traverser le village en courant jusqu'à la ligne d'arrivée.
Un grand merci à toutes les personnes et villages ayant permis une telle qualité d'organisation d'un bout à l'autre de la course. Mon cœur est encore gonflé de la chaleur de l'accueil des coureurs tout au long du parcours.
Je regretterai seulement que le tracé bien que déjà magnifique n'ai été un peu plus aérien. Quoi qu'il en soit, ce 62 kilomètre de la Via Romana a bien été à la hauteur de la difficulté que nous lui prêtions et nous en sortirons tous bien bousculés.





Résultat :
    14eme au scratch en 8h58

Diaporama de la course :
       http://nathaliecolloud.fr/sprots/trail-via-romana-2011/

Vidéo de la course :
      

Ascension du Mont Blanc

Un Mont Blanc Autrement


Après l'enchaînent Marathon, TMB il y a 15 jours nous voici de retour dans la capitale des sports de montagnes pour un nouveau défi, l'ascension de Mont Blanc en moins de 24 heures!

J-15 - What's next sweety?
Désireux de faire le MB nous nous étions naturellement orientés vers une ascension classique sur deux jours. Lors de notre précédent séjour a Cham nous étions tombés sur un flyer proposant un tout nouveau produit "l'eco mont blanc" le but étant de faire le Mont Blanc avec départ et retour du centre ville de Chamonix en moins de 24 heures.
Ouha ! Voilà une offre taillée pour nous sur mesure! :)

Prise de contact direct avec le guide James Kaler et le courant passe instantanément. Après une demi heure de discussion et de présentations respectives l'affaire était conclue!

J-2 – Retour aux sources.
Arrivée sur Cham le temps est plus que mitigé et il ne tarde d'ailleurs pas a pleuvoir. Notre première journée escalade en falaise sur le site des Gaillants tombe si je puis dire a l'eau... Bon c'est pas comme si on avait investi dans du matos d'escalade spécialement pour l'occasion et qu'on s'etait trimbalé 70 mètres de corde, une bonne quinzaine de dégaines, les baudriers et tout le tintouin pour rien :)
Pour faire contre mauvaise fortune bon cœur nous organisons une petite rencontre avec James qui nous propose comme lieu de ralliement un petit café du centre super sympa "Le lapin agile"! Après 2 heures de discussion les premières impressions étaient bien les bonnes. Voilà une personne assez exceptionnelle, dans le métier depuis ses 15 ans, trailer et préparateur mental a ses heures perdues.
Nous apprenons également que le produit est tout nouveau et que nous sommes ses premiers voyageurs. Cela ne fait que rajouter un peu de piquant a l'aventure! :)

J -1 – L’auto-apprentissage!
Le temps est toujours bien mitigé il s'est arrêté de pleuvoir mais cela reste très menaçant et un brouillard a couper au couteau s'est levé...
Nous avions planifié une école des glaces maison sur la mer de glace pour qu’Evgenia puisse découvrir et se familiariser avec le cramponnage.
James nous avait prêté la veille tout le matos nécessaire crampons, piolet, corde et sac a dos.
Nous prenons d'ailleurs rapidement contact avec lui pour un petit bilan météo a l'occasion duquel il  commence a nous préparer a l'éventualité de l'annulation de l'ascension pour risque d'avalanche.
Nous partons malgré tout et cela a été une balade sympathique même si nous n'avons pu prendre l'ampleur du lieu car il était difficile d'y voir a plus loin que le bras... Quoi des origines Marseillaise? Oui et alors!? On retiendra nos timides débuts a l'escalade de glace sur des parois de plus de... Ouuuh... Au moins 3 mètres 50! ;)

En fin de journée James passe au chalet finalement la météo prévoie le retour du beau et deux jours d'ensoleillement. Bref conditions idéales ! Il nous remet donc le matériel de course et l'enchantement continue. Tout est neuf et de très bonne qualité! Et le soucis du détail est poussé jusqu'à la personnalisation des sacs a dos techniques ne fait qu'ajouter a l'ambiance. Notre excitation ne cesse de grandir!
S'ensuit un petit check rapide de notre matériel à la suite duquel James va nous prêter tout le matériel qui nous manque ou qui n'est pas adapté sweat technique, doudoune, veste Gore-tex montagne, etc.

Jour J - Nous y voici tournicoti!
Rendez vous 16 heures sur la place centrale de Cham. Nous retrouvons James pour le départ sous un soleil de plomb a la bourre après s'être changé et avoir bouclé les sacs a la dernière minute en plein milieu du hall d'attente de l'hôtel Alpina sous le regard curieux des hordes de touristes Japonais qui prennent continuellement l'hôtel d'assaut.
Petite photo de la Team, synchronisation des montres et en avant pour l'aventure!

La course commence sur une partie connue, la route des Houches que nous avons déjà arpentée lors du TMB.
Une fois sortie de la civilisation se dressent déjà devant nous les montagnes. Cherchant naïvement par ou l'on pouvait bien passer j'entends en même temps Evgenia demander a James "C'est par la que l'on va grimper?" désignant le mur de plus de 1000 mètres devant nous notre cher guide un petit sourire aux lèvres répond simplement par un "Oui." la couleur est annoncée!
Nous nous lançons donc et le gravissons en un rien de temps, une première partie en foret suivi d'un magnifique petit sentier a chèvre méconnu et très peu fréquenté. Arrivé en haut James jette un oeil a sa montre et avec un grand sourire aux lèvres déclare "Bien!". Cette fois le ton est donné de part et d'autre.

Nous ralions finalement vers 21h00 Tête rousse a 3100 mètres toujours en mode Trail par des sentiers de montagne où Pauline notre "sherpa" pour l'occasion nous attend avec les chaussures d'alpi (seul élément du matériel que nous ne garderons pas avec nous toute la course).
Le refuge est très agréable et tenue par des gens charmants. Nous nous y  arrêterons le temps de prendre un copieux repas. Sans trop nous attarder nous nous changeons pour nous équiper en mode alpinisme et nous revoici reparti crampons aux pieds prochaine étape le refuge du gouter!

Nous commençons par le franchissement d'un couloir relativement dangereux par ses chutes de pierres quasi permanentes. S'en suit un long passage de rochers un peu technique a la limite de l'escalade pour arriver au gouter à 3800 mètres vers 1h30 du matin.
Nous nous approchons en silence pour ne pas réveiller les randonneurs et là au surprise à l'intérieur du refuge c'est une véritable ménagerie! Des gens partout certains dormant par terre les uns sur les autres, d'autre sur les tables ou dans les encadrure des portes, certains même ayant surement craqué à cause du bruit emmitouflé dans leur duvet dehors dans la neige!
Nous arrivons tant bien que mal à trouver une place à une table jonchée de détritus pour prendre un thé. Souffrant d'un sérieux mal de tête depuis deux heures déjà James me fait prendre du paracétamol.
L'ambiance dans le refuge est telle que le gardien fini tout à coup par péter les plombs, réveille tout le monde en criant et allume le poste de radio d’où jaillissent des flots de musique techno!
S’ensuit un branle bas de combat général et nous nous empressons donc de repartir avant d'être piégé dans la foule des cordées.
La longue marche sur le glacier se poursuit avec en objectif le refuge de Vallot dernier abri avant le sommet.
Après quelques heures de marche je suis rattrapé par mes fichus problèmes intestinaux qui me pourrissent la vie depuis plusieurs semaines déjà et suis contraint de m'éloigner de quelques mètres mais tout en restant encordé pour une pose technique.
Après 20 minutes cul nu dans la neige par -10 avec des rafales de vent de 50 km/h je rejoins enfin ma cordée affaiblit  par ces désagréments et transit de froid.
Nous repartons sans tarder mais après quelques temps me voilà tout a coup pris de convulsions. Le refuge n'est plus très loin et nous forçons le pas pour nous abriter.

Arrivée à Vallot à 4300 mètres vers 4h30 du matin nous nous regroupons dans un coin. Toujours transit de froid James et Evgenia me frictionnent pour me réchauffer. Cela me fait beaucoup de bien, je m'hydrate et mange quelques poignées de notre mélange magique a base d'amandes et raisins secs pour reprendre des forces. Je m'enroule dans ma couverture de survie pour une micro sieste salvatrice.
Au réveille deux heures se sont déjà écoulées sur les conseils de James je sorts dehors pour évaluer la température. Le jour c'est levé il doit être environ 6 heures il fait toujours aussi froid et le vent n'est pas tombé. Peu importe ma cordée compte sur moi je rassemble mes forces et m'arme de toute ma détermination pour annoncer à James que nous repartons.
Après m'avoir longuement jaugé il consent à repartir pour m'évaluer sur le terrain.

C’est vers 8 heures que nous atteindrons finalement le sommet après une ascension qui me sembla interminable.


Bien que toujours marqué par ma mésaventure de la nuit je suis forcé de m'extasier devant le spectacle qui s'offre alors à nous, une vue dégagée et imprenable sur toutes les Alpes! Rien alentour n’est plus haut que nous !
Evgenia sautes dans mes bras nous nous embrassons et prenons l'ampleur de ce moment magique.

Bien vite le froid commence à m'étreindre à nouveau nous obligeant à repartir. Nous resterons moins de temps qu’il se doit face à un tel spectacle et commençons la redescente pour le refuge de tête rousse. Nous ferons néanmoins une escale au gouter  au son d'un "J'ai faim!" lancé par Evgenia. :)
Sur place prise d'un petit déjeuné de champion a base de soupe, pattes et de coca! De quoi nous requinquer pour continuer.
Le passage technique dans les rochers jusqu'à tête rousse nous semble bien long et c'est une nouvelle fois accueillis par Pauline que nous rallions enfin le refuge vers 12h30.
Nous prenons quelques minutes pour nous restaurer mais l'heure tourne et l'objectif des 24 heures bien que plus que compromis par ma mésaventure de la nuit et la fatigue générale de chacun, brille encore a nos yeux d'une faible lueur d'espoir.
Nous ne perdons donc pas plus de temps « tant qu’il y a de la vie y a de l’espoir ! » et après s'être rééquipé en mode Trail repartons a l'assaut de notre objectif! Malheureusement le chrono joue contre nous et il est déjà 13h30 quand nous quittons le refuge ce qui nous laisse à peine 2 heures 30 pour boucler.

Mes forces sembles tout a coup être revenues aussi soudainement qu'elles m'avaient quittées durant la nuit et c'est avec un plaisir non dissimulé que je m'élance aux trousses de James dans une course effrénée sur les sentiers techniques jonchés de randonneurs entre tête rousse et le chemin de fer du nid d'aigle. Nous rencontrerons en chemin Reda un compagnon inattendu qui finissant son entrainement Trail prendra le bus jusqu'aux Houches.
Exténués mais dans les temps nous rallierons gentiment Cham ou nous sommes accueilli par le staff technique de l'eco Mont Blanc j'ai nommé Pauline et Mme Kaler.
Le Champagne coule a flot pour fêter le succès de ce premier Eco Mont Blanc formidable aventure humaine et sportive.

Le mot de la fin sera un grand merci a ma cordée qui m'a permis de surpasser les difficultés et d'aller au bout de cette merveilleuse aventure.
Ma vision du Thermos comme objet de confort et sur lequel j'ai fait l'erreur de faire l'impasse a changé aujourd'hui :)

Et bien sûr un grand merci a James pour ces moments fabuleux.
Pour plus d'info :

Eco Mont Blanc
Vous rêvez de gravir le Mont Blanc, point culminant de l’Europe occidentale ? Peut-être l’avez-vous-même déjà gravi ! EcoMontBlanc vous propose une expérience unique : le Mont Blanc Autrement !

Tour du mont Blanc 4 jours

Commentaire à venir

Diaporama disponible ici

Marathon du mont Blanc

Marathon du Mont Blanc - 42km 2500m D


Parti sans dossard juste en accompagnant je n'ai pour une fois aucune pression d'avant course à gérer.
Je profite du buffet a volonté de la pasta party organisée dans le centre UCPA. Nous nous payons une bonne rigolade avec le batteur fou de l'orchestre sur place.
Tout va bien.

Le matin du départ j'arrive quand même 10 minutes avant le départ a dégotter un dossard :)
Et hop c'est parti!

Course effectuée à la coule avec Evgenia qui faisait sa reprise après deux mois sans presque avoir enfilée ses baskets après une vilaine entorse avec déchirure des ligaments sur les 42km et 2500m D+ du marathon du mont blanc... Si si... Et on bouclera quand même en 6h30 :)



Cela aura été pour moi un genre de révélation me permettant de profiter pleinement de la course sans aucune pression et sans jamais me mettre dans le rouge. Un pur moment de bonheur sur une très belle course bien qu'un peu surpeuplée.




Résultat :
    635eme en 6h35

Rally raid Saint Just

Rally raid Saint Juste en Chaussée.

Une petite semaine après l'Oxygen Challenge me voilà reparti pour une parenthése vraiment très sympa le temps d'un weekend dans l'oise pour participer au Rally Raid St Ju!
Un concept assez fun de raid multi sport en équipe sur plusieurs jours. Le but pratiquer un maximum d'activités sur la plage de temps donnée.
Au programme Tir à l'arc, Basket, Rameur, Tennis de table, Orientation, Carabine, Force, AcroGym, Quad, Canoe, BMX, VTT, Course en cote, Rangers, Cross, Trail, Fléchettes, Paintball, Développé couché, Rollers, Acro Force, Run & Bike, Natation, Relais 4*100, Athlétisme et Course aux livres.

Inscrit avec des amis d'Evgenia vainqueurs de l'édition précédente, la pression est de taille car il n'est pas au programme de laisser échapper la première place de cette nouvelle édition.

Le raid commence fort le vendredi soir car a peine arrivé me voilà sur le rameur! Nous sommes deux et devons effectuer le maximum de distance en 4 minutes. Les minutes sont longues mais nous décrochons la 12eme place. S’ensuit l'épreuve de BMX avant d'enchainer par la course d'orientation de nuit avec un départ à 00h à 4. Les membres de la team étant des experts orienteur, nous finiront 3 heures plus tard en ayant récolté presque toutes les balises et décrocherons la première place haut la main.
Couché à 4h nous repartons à 8h pour un petit cross matinal de 9 km toujours à 4. C'est explosif nous nous accrochons mais devrons nous résoudre à laisser filer le groupe de tête beaucoup trop fort et décrocherons la 4eme place.
A peine arrivé nous avons 15 minutes pour nous équiper en mode cycliste et partir pour l'épreuve de VTT. Départ à quatre pour environ 60 kilomètres divisés en quatre étapes entrecoupées d'épreuves tel que paintball, développé couché, fléchettes, etc ...

Le soir se déroulera le parcours rollers, petite boucle à réaliser à fond avec des départs de quatre concurrents en simultané. J'y décrocherai la première place :)

Vont également s'enchainer pour moi natation, force, acrogym, basket, Athlé (pinthabond et lancé de médecine ball), relais 4*100 jusqu'à la dernière épreuve, la course aux lièvres! Un autre concept assez fun ou deux coureurs par équipe attachés l'un à l'autre par un poignet vont se voir affecté un handicap horaire en fonction des résultats à d'autres épreuves. Le départ va être donné au compte goute en fonction du classement et le but et de rattraper un maximum de place.
Nous partirons 14eme avec un bon retard et parviendrons à remonter jusqu'à la 6eme place.

Au général nous décrocherons la deuxième place.
Et je garderais un super souvenir de cette expérience de travail en équipe au sein de cette fabuleuse team!




Oxygen challenge







A peine remontés à Paris suite à une semaine bouffe et picole entre Lyon et Martigues que nous repartions déjà le soir même dans le Cantal pour l'Oxygène challenge.  
On se souviendra notamment du passage à Lyon chez Paul Bocuse.

Arrivée sur place a 2h du matin pour une première nuit en tente sur le parking du rassemblement par une température extérieur de 5°... Glagla... J'entends encore le commentaire d'une petite princesse (dixit Genia, mouhahaha!) rencontré le deuxième jour disant en parlant de notre chambre "Vous avez vu la tente sur le parking, han c'est vraiment des malades!" 

L'Oxygen Challenge propose un concept innovant de mix entre courses Trail et VTT sur trois jours ou les participants peuvent composer leur menu :)
A noter quand même les séries suites d'épreuves imposées sur trois jours pour participer à un challenge spécial. On regrettera que les séries ne permettent pas de mixer Trail et VTT.
Fan de VTT mais en pleine préparation Trail je ferais le choix de m'inscrire sur la série Trail avec au menu la course ascensionnelle, l'enduro et le trail 70km

Au programme de cette première journée le prologue Trail! 
Une course ascensionnelle de 150m sur une piste de ski a l'allure impressionnante! Première portion a 30% et deuxième à 45%+... 

Une épreuve intéressante que je foire complètement mon analyse met en avant quelques bouteilles de vin en trop descendues à Martigues, un wagon de croquants (ou croquettes pour les intimes ;p) encore en cours de digestion et puis peut être aussi un départ fatal à froid... 

Le soir venu transit et devant la menace de l'orage nous nous réfugions dans un hôtel. 
Au menu du deuxième jour l'Enduro Trail Traking! Ouha ca claque, mais qu'est ce donc? Et bien il s'agit d'un parcours de 25km avec 1300m D+ et 1900m D- sur lequel seulement 5 portions d'environ 1500m chacune sont chronométrées. Un concept intéressant! Un genre de travail en fractionné sur 1500 sur un parcours de 25 kilos :) 

Pas de problème faut jouer le jeu! Les passages non chronométrés s'effectuent à un rythme très cool alors que je déchaine les enfers sur les spéciales! (Ouai c'est moi Maximus! Hehe) 
Je retiens tout d'abord de cette épreuve les magnifiques paysages Cantaliens qui se sont ouverts à moi entre les spéciales. La deuxième spéciale, épreuve de montée avec l'ascension du puy Griou plus digne de l'escalade que la course à pied. Et les épreuves de descente à un rythme endiablé! Au total quand même 4h15 de course sur un parcours vraiment exigent qui laisse de bonne trace de fatigue dans les gambettes! 
A la veille du grand final le doute me gagne... Petite déception au final car suite a une dégradation de la météo et des grooooos orages le parcours a été fermé en fin de journée et les spéciales 3 et 4 sur lesquelles j'avais pu m'exprimer dans ma spécialité "la descente" n'ont pas été comptabilisées... 



Retour à l'hôtel pour une petite dégustation de bières locales bio avant le dodo. Et oui levé à 3h du matin pour ce troisième et dernier jour avec au menu le 70 kilomètres.  

5 heures du matin les coureurs trépignent d'impatience dans le sas de départ, la musique d'ambiance s'élève dans les airs galvanisant les cœurs. Les feux de bengales crépitant illuminent la piste de départ. 
Le compte à rebours est lancé 5, 4, 3, 2, 1, Bong! Les coureurs s'élancent pour l'ascension du Plomb du Cantal. La file des 200 coureurs crée un long serpentin de lumière dans la nuit. Une mise en jambe qui annonce tout de suite la couleur pour finir 600 mètres plus haut! Pas de problème je me sens bien et grimpe sans difficulté. 
Arrivée en haut du Plomb 45 minutes plus tard il fait déjà jour. Après un petit cheminement en ligne de crête nous arrivons dans une vaste pairie dans laquelle chemine la piste de la course jusqu'à perte de vue. Tout autour s'élèvent en fond les différents puys et massifs du coin. Mais partout le vert! Un paysage digne des photos de magazines! 
J'ai malgré tout un peu de mal a rentrer dans la course et au 30 kilomètre j'en arrive a me demander ce que je fais la... La machine se relance au 40 kilomètre alors que je rejoins la première féminine membre du team Garmin. Et je prends le bus jusqu'au ravitaillement du 50 ou la je prends mon temps pour recharger les batteries alors qu'elle reste a peine 30 secondes. Je la retrouverais quelques kilomètres plus loin et nous cheminerons ainsi jusqu'à rencontrer son coéquipier visiblement bien amoché marchant. 



Comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres! La vision d'un "costaud" dans le désarroi et surtout à ma portée me regonfle d'énergie et tout doute disparait de mon esprit je serre les dents et laisse tout le monde derrière moi. Perdant une nouvelle fois du temps sur le dernier ravitaillement je me fait rattraper. Je ne tarde pas à repasser devant mais victime de troubles intestinaux je perds de longues minutes et passe par un long moment de flottement durant lequel j'ai du mal à repartir. 

Cette mésaventure me sera fatale pour m'imposer devant la première féminine mais je décroche quand même la 25eme place en 9h40.  

Bien mérité ma bière!

Annécymes rando 2 jours

A l'approche du weekend ayant envie de randonner mais ne sachant trop quoi faire nous regardons le prix des billets de train sur internet. C'est un aller, retour par train de nuit pour Annecy à 33€ qui attire mon attention. Je pense instantanément à l'ancienne course Annécymes qui consiste à faire le tour du lac d’Annecy par les cimes.

Affaire conclue, nous partons donc par le train du vendredi qui nous fait arriver le samedi matin en plein cœur d'Annecy. Après un petit café nous partons directement sur le parcours. Détail interessant pour les personnes de grande taille, toujours prendre la couchette du milieu dans les trains de nuit!

Le parcours se racontera mieux en image avec l'album disponible ici.

Une seule petite anicroche sur le parcours de cette première journée ou vers la fin de la journée nous finirons par nous perdre et gagnerons ainsi entre 5 et 10 bornes bonus :)


Nous bivouaquerons en tente le soir au bord du lac après nous être baigné dans son eau à 15-16 ° pour nous rincer :) Le diner sera composé de la traditionnelle ration de semoule agrémenté de viande des grisons pour monsieur et tofu pour madame.

Nous serons réveillés le matin par les pêcheurs venant célébrer l'ouverture de la pêche. Ils prendront d'ailleurs le temps d'un café cinq brochets grand comme le bras!

Le deuxième jour sera du même acabit.
Je garde quand même en mémoire le tout début de journée ou Evgenia aura pris plaisir à exploser deux traileurs qui sortaient de chez eux pour leur entrainement du weekend avec les petits Camel sur le dos dans la montée très raid de mi-parcours.

La trace n'est pas complète faute de batterie mais rejoint Annecy.





A l'arrivée à Annecy fourbus nous plongerons tout habillés dans le lac devant le regard ébahi des locaux en promenade :) et dégusterons la traditionnelle pizza de fin de course devant un joli couché de soleil sur le lac.

Lyon Urban Trail

Lyon Urban Trail - 38km 1700mD


Après mes mésaventures sur le GRR il me faudra plusieurs mois pour rechausser mes running.
Devant faire face à l'objectif de fin d'année 2011, l'UTMB je décide à m'inscrire sur une course pour me remotiver.
C'est chose faite le Lyon Urban Trail qui me permet en plus de passer un week end chez mon frangin.

C'est une bonne découverte que ce trail urbain concept original et très sympa.



Résultat :
    69eme en 3h56