jeudi 1 septembre 2011

Oxygen challenge







A peine remontés à Paris suite à une semaine bouffe et picole entre Lyon et Martigues que nous repartions déjà le soir même dans le Cantal pour l'Oxygène challenge.  
On se souviendra notamment du passage à Lyon chez Paul Bocuse.

Arrivée sur place a 2h du matin pour une première nuit en tente sur le parking du rassemblement par une température extérieur de 5°... Glagla... J'entends encore le commentaire d'une petite princesse (dixit Genia, mouhahaha!) rencontré le deuxième jour disant en parlant de notre chambre "Vous avez vu la tente sur le parking, han c'est vraiment des malades!" 

L'Oxygen Challenge propose un concept innovant de mix entre courses Trail et VTT sur trois jours ou les participants peuvent composer leur menu :)
A noter quand même les séries suites d'épreuves imposées sur trois jours pour participer à un challenge spécial. On regrettera que les séries ne permettent pas de mixer Trail et VTT.
Fan de VTT mais en pleine préparation Trail je ferais le choix de m'inscrire sur la série Trail avec au menu la course ascensionnelle, l'enduro et le trail 70km

Au programme de cette première journée le prologue Trail! 
Une course ascensionnelle de 150m sur une piste de ski a l'allure impressionnante! Première portion a 30% et deuxième à 45%+... 

Une épreuve intéressante que je foire complètement mon analyse met en avant quelques bouteilles de vin en trop descendues à Martigues, un wagon de croquants (ou croquettes pour les intimes ;p) encore en cours de digestion et puis peut être aussi un départ fatal à froid... 

Le soir venu transit et devant la menace de l'orage nous nous réfugions dans un hôtel. 
Au menu du deuxième jour l'Enduro Trail Traking! Ouha ca claque, mais qu'est ce donc? Et bien il s'agit d'un parcours de 25km avec 1300m D+ et 1900m D- sur lequel seulement 5 portions d'environ 1500m chacune sont chronométrées. Un concept intéressant! Un genre de travail en fractionné sur 1500 sur un parcours de 25 kilos :) 

Pas de problème faut jouer le jeu! Les passages non chronométrés s'effectuent à un rythme très cool alors que je déchaine les enfers sur les spéciales! (Ouai c'est moi Maximus! Hehe) 
Je retiens tout d'abord de cette épreuve les magnifiques paysages Cantaliens qui se sont ouverts à moi entre les spéciales. La deuxième spéciale, épreuve de montée avec l'ascension du puy Griou plus digne de l'escalade que la course à pied. Et les épreuves de descente à un rythme endiablé! Au total quand même 4h15 de course sur un parcours vraiment exigent qui laisse de bonne trace de fatigue dans les gambettes! 
A la veille du grand final le doute me gagne... Petite déception au final car suite a une dégradation de la météo et des grooooos orages le parcours a été fermé en fin de journée et les spéciales 3 et 4 sur lesquelles j'avais pu m'exprimer dans ma spécialité "la descente" n'ont pas été comptabilisées... 



Retour à l'hôtel pour une petite dégustation de bières locales bio avant le dodo. Et oui levé à 3h du matin pour ce troisième et dernier jour avec au menu le 70 kilomètres.  

5 heures du matin les coureurs trépignent d'impatience dans le sas de départ, la musique d'ambiance s'élève dans les airs galvanisant les cœurs. Les feux de bengales crépitant illuminent la piste de départ. 
Le compte à rebours est lancé 5, 4, 3, 2, 1, Bong! Les coureurs s'élancent pour l'ascension du Plomb du Cantal. La file des 200 coureurs crée un long serpentin de lumière dans la nuit. Une mise en jambe qui annonce tout de suite la couleur pour finir 600 mètres plus haut! Pas de problème je me sens bien et grimpe sans difficulté. 
Arrivée en haut du Plomb 45 minutes plus tard il fait déjà jour. Après un petit cheminement en ligne de crête nous arrivons dans une vaste pairie dans laquelle chemine la piste de la course jusqu'à perte de vue. Tout autour s'élèvent en fond les différents puys et massifs du coin. Mais partout le vert! Un paysage digne des photos de magazines! 
J'ai malgré tout un peu de mal a rentrer dans la course et au 30 kilomètre j'en arrive a me demander ce que je fais la... La machine se relance au 40 kilomètre alors que je rejoins la première féminine membre du team Garmin. Et je prends le bus jusqu'au ravitaillement du 50 ou la je prends mon temps pour recharger les batteries alors qu'elle reste a peine 30 secondes. Je la retrouverais quelques kilomètres plus loin et nous cheminerons ainsi jusqu'à rencontrer son coéquipier visiblement bien amoché marchant. 



Comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres! La vision d'un "costaud" dans le désarroi et surtout à ma portée me regonfle d'énergie et tout doute disparait de mon esprit je serre les dents et laisse tout le monde derrière moi. Perdant une nouvelle fois du temps sur le dernier ravitaillement je me fait rattraper. Je ne tarde pas à repasser devant mais victime de troubles intestinaux je perds de longues minutes et passe par un long moment de flottement durant lequel j'ai du mal à repartir. 

Cette mésaventure me sera fatale pour m'imposer devant la première féminine mais je décroche quand même la 25eme place en 9h40.  

Bien mérité ma bière!

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